Quand la plus fameuse figure de la musique germanique de ce début XVIIe siècle donne voix, en 1619, aux textes sacrés de David, le roi biblique. Pas en hébreu, en grec ou en latin mais en langue "populaire" compréhensible par tous, puisque ces psaumes ont été traduits en allemand dès le XVIe siècle, certains par Martin Luther lui-même.

 

Pour révéler la profonde spiritualité de ces textes poétiques séculaires, Schütz compose une musique admirable pour voix et instruments. Un foisonnement polyphonique lumineux, à la manière italienne, expression orignale que Schütz a rapportée de Venise où il a eu le bonheur d'étudier avec Gabrieli. Le style polychoral vénitien y domine avec des oeuvres à 2, 3, voire 4 choeurs qui alternent avec des parties concertantes entre les cordes et les vents de l’orchestre et les voix solistes.

 

Ces poèmes marqués du sceau de l’amour divin et humain ne cessent d’inspirer les compositeurs jusqu’à nos jours, parmi eux : Les Vêpres de la Vierge de Monteverdi (1610), La Symphonie de Psaumes de Stravinsky (1930), Chichester Psalms de Bernstein (1965), « 40 » par U2 de l’album War (1983), Poème en or de l’album Good de Rodolphe Burger (2017), ...

 

Les Chœurs et les solistes de la Maîtrise de la cathédrale de Metz (35 chanteurs) et les dix instrumentistes de l’Ensemble Dulcis Melodia offrent une interprétation remarquable de ces Psaumes de David de Schütz.​

​

Christophe Bergossi - Direction

​​

Dulcis Melodia 

Céline Jacob - Cornet, violon baroque & flûte 

Raphaele Soumagnas - Cornet 

Agathe Foutrel & Thierry Spiesser - Sacqueboutes 

Jean-François Haberer - Orgue 

Florence Stroesser - Violon baroque 

Isabelle Feuillie & Alain Meyer - Violes de gambe 

Jean-Daniel Haro - Violone 

Léonardo Loredo - Théorbe